Au cours des cent dernières années, le monde a connu bien des
changements, bien des guerres, bien des catastrophes. A chaque fois, ou
très souvent en tout cas, il y a eu des réfugiés. A chaque fois, ils
sont plusieurs milliers, plusieurs millions, à quitter leurs maisons.
Souvent, ils ne pourront jamais y retourner. Alors ils prennent la vie à
bras le corps, ils reconstruisent une maison. Ils vivent.
Mais il est un peuple (qui n’en n’est pas un), qui refuse d’aller de
l’avant. Regardez le graphique suivant. Il représente le nombre de
réfugiés (en millions), des conflits majeurs dans le monde au cours des
75 dernières années. Que voit-on ? Les réfugiés palestiniens sont
toujours plus nombreux.
Qu’est-ce qui rend les Arabes toujours plus « réfugiés », au contraire de toutes les populations du monde ?
En 1948, il y avait à peu près 600.000 arabes dans la région
d’Israël. Ils ont quitté leur foyer en raison de la guerre. Il est un
élément fondamental de la mythologie palestinienne, encouragé par la
malhonnêteté remarquable des soi-disant « nouveaux historiens ». Pour
ces « re-faiseurs d’histoire », ces réfugiés étaient tous forcés de
quitter leurs maisons au bout du fusil, mais en fait, la plupart d’entre
eux ont fui simplement pour éviter la guerre attendue… La plupart du
temps, sur l’ordre des Nations Arabes dont les leaders clamaient à la
radio « Partez, nous allons exterminer les Juifs et vous reviendrez à la maison ».
Le récit palestinien est basé sur l’idée que la création d’Israël était une Nakba, ou catastrophe pour le « peuple palestinien » , que c’était un crime délibéré contre eux, et qu’Israël devait accepter un « droit au retour »
pour les réfugiés et tous leurs descendants, soit 4,5 millions de
personnes. Ils devraient ainsi « rentrer dans leurs foyers d’origine » à
l’intérieur d’Israël.
Il y a plusieurs faits gênants à cela.
Le premier est qu’il n’existe
aucune preuve historique que les Israéliens ont « déporté » les Arabes
en masse. Ce sont d’ailleurs les Arabes qui ont initié la guerre de 1947
pour faire fuir les Juifs (sans parler des émeutes de 1920).
Il est également important, si nous discutons d’indemnisation, de
rappeler que près de 800 000 Juifs ont été d’une manière ou d’une autre
chassés des pays arabes, avant, pendant et après la guerre de 1948. Ils
sont partis une main devant, une main derrière. Sans rien. Juste avec
leurs vêtements sur le dos. La communauté juive d’Irak est passée de
150.00 âmes il y a 60 ans, à une cinquantaine d’individus aujourd’hui.
Il est également important de comparer la façon dont les réfugiés
palestiniens ont été traités par les institu-
-tions internationales, face
aux traitements infligés aux autres réfugiés du monde entier.
Dans le cas des réfugiés arabes, une agence spéciale, l’UNRWA a été créée juste pour eux. Le statut de réfugié – pour la seule et unique fois de l’histoire- s’est transmis de manière héréditaire. Et comme seule politique adoptée par les accueillants arabes, celle de l’apartheid : les Palestiniens de la plupart des pays arabes n’ont pas le droit de prendre la nationalité ou d’exercer un grand nombre de métiers. La situation des Palestiniens au Liban peut ainsi être comparée à celle des noirs pendant l’apartheid en Afrique du Sud.
Dans le cas des réfugiés arabes, une agence spéciale, l’UNRWA a été créée juste pour eux. Le statut de réfugié – pour la seule et unique fois de l’histoire- s’est transmis de manière héréditaire. Et comme seule politique adoptée par les accueillants arabes, celle de l’apartheid : les Palestiniens de la plupart des pays arabes n’ont pas le droit de prendre la nationalité ou d’exercer un grand nombre de métiers. La situation des Palestiniens au Liban peut ainsi être comparée à celle des noirs pendant l’apartheid en Afrique du Sud.
Quand Israël a pris le contrôle de la bande de Gaza en 1967, les
Israéliens ont été horrifiés par les conditions des réfugiés dans les
camps contrôlés par l’Égypte. Israël a donc construit de nouveaux
logements, mais l’OLP et l’ONU ont empêché les réfugiés d’y vivre.
Alors que les réfugiés et leurs descendants ne sont pas autorisés à
être absorbés par leurs pays d’accueil, l’UNRWA continue de les soutenir
dans leur chômage, fournissant une aide aux familles sur la base de la
taille – créant ainsi un incitatif pour les « réfugiés » d’avoir des
familles très nombreuses. Le budget de l’UNRWA a dépassé les 1,2
milliard de dollars par an, dont une grande partie, naturellement, est
payé par les États-Unis.
L’Autorité Palestinienne a indiqué que si un État était créé demain,
les réfugiés auraient toujours ce statut, même s’ils vivent en
« Palestine ». Ils ne pourront pas obtenir la citoyenneté palestinienne,
et l’ONU continuera de les soutenir. La seule solution qui leur soit
acceptable est un envahissement d’Israël par les fils, petits-fils (et
arrières petits-fils) de « vrais réfugiés ».
D’Obama à Ban Ki Moon en passant par Merkel et Sarkozy, tous savent
qu’un « retour » de 4,5 millions d’Arabes hostiles à Israël serait tout
simplement la fin d’Israël. Tout le monde s’accorde également à dire
qu’une solution au conflit arabo-israélien exigera une solution au
problème des réfugiés. Donc, voici une formule simple pour résoudre ce
problème une fois pour toutes :
1. Le statut de réfugiés palestiniens sera donné uniquement à ceux
qui, encore vivants, ont quitté Israël lors de la guerre d’indépendance.
2. Les réfugiés restants recevront une assistance du HCR, comme tous les autres réfugiés à travers le monde.
3. L’UNRWA fermera à toujours.
4. Les anciens réfugiés recevront tous les droits et privilèges des citoyens de leur pays d’accueil. Le système de l’apartheid ethnique qui existe au Liban, en Syrie, dans l’Autorité Palestinienne, dans la bande de Gaza et (dans une moindre mesure) en Jordanie sera démantelé.
5. L’ONU peut apporter une aide humanitaire aux pays d’accueil afin de faciliter l’absorption des anciens réfugiés, mais devra cessez de les entretenir entièrement aux frais de la princesse. L’aide sera soigneusement ciblée, vérifiée et strictement limitée dans sa durée.
2. Les réfugiés restants recevront une assistance du HCR, comme tous les autres réfugiés à travers le monde.
3. L’UNRWA fermera à toujours.
4. Les anciens réfugiés recevront tous les droits et privilèges des citoyens de leur pays d’accueil. Le système de l’apartheid ethnique qui existe au Liban, en Syrie, dans l’Autorité Palestinienne, dans la bande de Gaza et (dans une moindre mesure) en Jordanie sera démantelé.
5. L’ONU peut apporter une aide humanitaire aux pays d’accueil afin de faciliter l’absorption des anciens réfugiés, mais devra cessez de les entretenir entièrement aux frais de la princesse. L’aide sera soigneusement ciblée, vérifiée et strictement limitée dans sa durée.
Ce sera une grande entreprise, mais elle est absolument nécessaire pour qu’il y ait la paix dans le Moyen-Orient. Tout comme le monde juif qui collecte des fonds pour aider les réfugiés juifs européens et les Juifs des pays arabes, on peut s’attendre que les pays arabes investissent enfin leurs pétrodollars pour aider leurs frères palestiniens. Après tout, ils se soucient des Palestiniens – n’est-ce pas ?
Tiré de : JSS News - Réfugiés palestiniens : le graphique qui prouve l'imposture ! - par Charles RUBIN (3 juin 2013)
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