dimanche 11 août 2013

La vérité sur les réfugiés palestiniens - par Danny AYALON





Pour plus de commodité, les propos de Danny Ayalon sont retranscrits ci-dessous.

"En plus des thèmes abordés dans nos deux premières vidéos [la vérité sur la Cisjordanie et la vérité à propos du processus de paix]... la question des réfugiés est l'une des questions fondamentales pour la compréhension du conflit israélo-palestinien. 

Qui sont les réfugiés ? Pourquoi, plus de 60 ans plus tard, est-ce encore un problème ? 

Regardons les faits...

Alors, comment cela a-t-il commencé ? En 1948, la population arabe locale a été rejointe par sept pays arabes dans une tentative collective de détruire le nouvel Etat juif rétabli. Encouragés par les dirigeants arabes, qui leur ont promis qu'ils reviendraient vainqueurs, et plus tard, en raison de l'échec de leurs efforts de guerre, on estime que 500 000 Arabes ont fui vers les territoires arabes voisins.

Mais est-ce une image complète ?

Je voudrais que vous jetiez un oeil à ces réfugiés sur ces photos. Beaucoup de gens supposent qu'ils sont des réfugiés arabes fuyant... Israël. Mais en fait, ce sont d'innocents réfugiés juifs contraints de quitter... les pays arabes ! 

Cette carte nous raconte l'histoire complète : il y avait beaucoup plus de réfugiés juifs que de réfugiés arabes. Plus de 850 000 Juifs, appartenant à d'anciennes communautés juives antérieures à l'islam et à l'occupation arabe du Moyen-Orient, ont été forcés de quitter leurs maisons. Les Juifs ont été dépouillés de leur citoyenneté dans de nombreux pays et leurs biens ont été confisqués. En revanche, 160 000 Arabes ont accepté l'offre d'Israël de rester et aujourd'hui il y a plus d'un million de citoyens arabo-israéliens jouissant d'une pleine égalité de droits, vivant en Israël. 

Maintenant, voici une question : avez-vous déjà entendu parler d'un camp de réfugiés juifs ? Je ne crois pas... Les réfugiés juifs ont été immédiatement accueillis et intégrés par Israël ou par d'autres nations.

Alors pourquoi, après plus de 60 ans, les réfugiés arabes-palestiniens ne sont-ils toujours pas les bienvenus et intégrés parmi leurs propres frères ? Et comment leur nombre a-t-il pu augmenter de 500 000 à 4,7 millions ? La triste réalité est que les réfugiés arabes n'ont jamais eu la moindre chance. 

Les tentatives de réinstallation ont été bloquées par une variété de lois discriminatoires promulguées dans les pays arabes tels que (...). Une interdiction de recevoir la citoyenneté, à l'exception de la Jordanie. L'empêchement d'exercer de nombreuses professions, les restrictions sur la propriété de terres, les restrictions de mouvement, et une négation des prestations d'éducation et de santé.

Sir Alexander Galloway, ancien directeur de l'agence pour les réfugiés en Jordanie, a donné la raison de cette discrimination : "les nations arabes ne veulent pas résoudre le problème des réfugiés arabes. Ils veulent le garder comme une plaie ouverte... comme une arme contre Israël". Le présient égyptien Gamal Abdel Nasser a expliqué l'effet de cette "arme" visant à un écrasement démographique d'Israël par des générations de réfugiés nourris par la haine. Je le cite : "Si les réfugiés retournent en Israël, Israël cessera d'exister" (1er septembre 1960, fin de citation). 

Et quel rôle les Nations Unies ont-elles joué ? Malheureusement, elles ont été moins qu'utiles... Alors que tous les réfugiés dans le monde sont assistés par le Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, une agence distincte - l'UNRWA - a été établie spécifiquement pour les palestiniens. Pourquoi les réfugiés palestiniens ne pourraient-ils pas appartenir à la même agence que les réfugiés de Bosnie, du Congo ou du Darfour ? Pour n'en citer que quelques uns... 

Parce que tandis que l'agence centrale des Nations Unies pour les réfugiés aide les réfugiés à se réinstaller, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens les aide à perpétuer leur statut en appliquant des critères uniques. 

Par exemple : les réfugiés perdent leur statut après avoir reçu la citoyenneté d'un pays reconnu - ce n'est pas le cas des réfugiés palestiniens. Les réfugiés ne peuvent pas transmettre leur statut de génération en génération - les réfugiés palestiniens le peuvent. Les réfugiés sont encouragés à se réinstaller dans d'autres pays ou à s'intégrer dans leur pays d'accueil - l'UNRWA ne pratique pas de telles politiques. 

Les Nations Unies dépensent pour un réfugié palestinien près de trois fois plus que pour un réfugié non palestinien et emploie plus de trente fois de personnel. 

Tout au long du 20e siècle, l'ONU a trouvé des solutions durables pour des dizaines de millions de réfugiés, tandis que l'agence pour les réfugiés palestiniens n'en a trouvé... eh bien... aucune.

Certaines personnes peuvent suggérer que c'est de l'hypocrisie... 

Laissez-moi partager quelque chose de personnel. La famille de mon père a été chassée d'Algérie... Eux et 600 000 autres Juifs des pays arabes se sont réinstallés en Israël. L'histoire a prouvé que la réinstallation et l'intégration a aidé des dizaines de millions de réfugiés, au cours du 20e siècle, à reprendre leur vie. 

Cependant, les réfugiés palestiniens sont piégés entre les dirigeants arabes qui refusent d'accepter leurs frères et des agences de l'ONU qui n'appliquent pas les principes égaux et universels à tous les réfugiés. 






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