jeudi 29 août 2013

Des pistes de réflexion pour la paix ?

On nous fait savoir que la ligne éditoriale de ce blog est claire mais qu'il faudrait proposer des pistes de réflexion pour la paix parce que tel serait notre devoir moral.

On ne peut cependant pas écarter d'un revers de main l'importance de la vérité historique. Et celle-ci se résume en deux propositions développées par divers articles qui composent ce blog : d'une part, l'Etat d'Israël est légitime et légal ; d'autre part, la Palestine occidentale arabe est un mythe.

En quoi l'Etat d'Israël est-il légitime ? D'abord, sa première forme remonte à l'antiquité ; ensuite, l'histoire du sionisme est aussi ancienne que la diaspora ; en outre, le territoire délimité à l'est par le Jourdain et à l'ouest par la Méditerranée n'a jamais constitué l'espace géographique d'une quelconque entité plus ou moins autonome en-dehors du peuple juif ; de plus les Juifs sont revenus au XIXe siècle sur des terres désertes ; enfin l'histoire dudit XIXe siècle plaide pour une Palestine occidentale juive comme en témoignent la presse, des écrivains et des voyageurs au-dessus de tout soupçon, la diplomatie et la politique ainsi que l'historiographie. L'Etat d'Israël n'est pas seulement légitime, il est également légal. En effet, les droits du peuple juif sur Israël et Jérusalem découlent des dispositions issues de la conférence de San Remo (19-26 avril 1920).

En quoi la Palestine occidentale arabe est-elle un mythe ? D'une part, aucune entité arabe palestinienne quelque soit sa forme d'organisation n'a jamais existé ; d'autre part, l'histoire de la Palestine arabe est une invention récente. 

Dès lors qu'on est réellement et sincèrement convaincu de la légitimité objective de l'Etat d'Israël, on ne peut décemment pas faire porter la responsabilité de la paix sur une seule des deux parties, en l'occurrence la seule légitime qui est aussi celle qui n'a pas cessé de prouver sa bonne foi par des concessions unilatérales aussi douloureuses qu'inutiles voire contreproductives. Le conflit israélo-arabe démontre que le plus brave des hommes ne peut pas vivre en paix si son voisin la lui refuse.

De fait, tant que la légitimité de l'Etat juif d'Israël ne sera pas reconnue, aucune paix ne sera possible. La paix et la vérité sont indissociables. C'est pourquoi l'enseignement des cerveaux et l'éducation des coeurs, des âmes et des consciences des enfants, des jeunes et des adultes revêt une importance capitale. Cet enseignement et cette éducation passent par différents canaux que sont la famille, l'école, la mosquée, les médias...

Mais que pèse la vérité face à la haine ?

S'il n'est pas dans notre compétence de proposer des pistes de réflexion pour la paix, nous nous permettons toutefois d'en évoquer une.

Elle donne la priorité au développement économique. Elle a été exposée par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qui "la paix économique n'est pas une substitution à la paix politique, mais en cas de succès, elle peut devenir le couloir qui mènera à un accord politique."

Une autre piste peut être abordée quoique avec beaucoup de précautions. Il n'est pas inintéressant de prendre connaissance de la thèse argumentée mais controversée et reprise par Tsvi Misinaï selon laquelle les Palestiniens seraient majoritairement d'origine juive. A ne pas négliger mais à prendre avec des pincettes non seulement parce qu'il y a débat sur la proportion des Arabes palestiniens d'origine juive (les estimations de Tsvi Misinaï paraissent nettement exagérées) mais surtout parce que la dilution de l'identité juive de l'Etat d'Israël ôterait tout sens au projet sioniste.

CS

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